Montpellier (France), le 19 janvier 2018
C’est une avancée majeure et sans précédent qui vient d’éclairer toute la communauté scientifique sur la compréhension des acouphènes, cette pathologie qui empoisonne encore injustement la vie de 16 millions de françaises et français (source: IPSOS).
En utilisant la méthode de l’IRM fonctionnelle (IRMf), une équipe de chercheurs américains de l’Université de l’Illinois a pu localiser les acouphènes dans une zone du cerveau bien précise : le précuneus, une région située sur la face interne du lobe pariétal du cortex cérébral.
En clair, les acouphènes sont, pour la première fois, détectables et mesurables. C’est la confirmation scientifique de l’existence concrète de ces sensations intérieures jusqu’alors invisibles.
C’est surtout une véritable bouffée d’oxygène pour toutes celles et ceux qui avaient fait une croix sur une vie normale et pour qui les acouphènes sont synonymes de fatigue, de stress, d’insomnies ou encore de difficultés à se concentrer.
En effet, ces découvertes sont venues confirmer l’approche thérapeutique d’un duo français qui s’est maintenant donné pour objectif de soulager 100 000 personnes chaque année.
C’est dans le sud de la France, dans la ville de Montpellier réputée pour son pôle universitaire et médical, que travaille Sébastien Boy, ancien acouphénique et co-auteur de la méthode.